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CÉRAMIQUE & EXPRESSION TERRE

THÉODORA CHORAFAS

La céramique va à l’encontre des rythmes d’aujourd’hui. C’est un rythme lent, qui dépend des conditions atmosphériques, de la qualité de la terre…. On doit attendre, être à l’écoute et respecter le temps.

Depuis 43 années, la céramique est une pratique de vie. En devenant une extension de moi-même, la terre m’a servie de support pour me réaliser.

DÉROULÉ DES ATELIERS

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Au cours de ce stage, j’aimerais vous transmettre un peu de la richesse et de la complexité de cette discipline.

 

La terre-argile est selon moi la matrice du monde matériel. Par elle, nous nous reconnectons à la Terre et à nous-mêmes.

 

Nous aurons le plaisir de découvrir l’argile in situ pour la connecter à son origine, à son histoire, au paysage. Je partagerai avec vous mes connaissances sur la géologie et les traditions d'Egine, une ile connue depuis l'Antiquité pour sa céramique. Cela nourrira votre rapport à la terre que vous travaillerez. Un échange tellement plus profond que lorsque que l'argile est livrée dans un sac plastique à l’atelier.

 

A travers des exercices, je vous inviterai à jouer avec l'argile en vous impliquant de tout votre être : vos sens, votre affect, votre mental. C’est lorsque ces trois dimensions s’harmonisent, que l’objet façonné devient cohérent car il est alors habité.

 

Enfin vous aurez le plaisir d’incarner l’expérience en réalisant de petites tasses achevées, les pinch-pots. Vous les ramènerez chez vous comme témoins de ce que vous aurez vécu pendant le stage mais aussi comme résultats d’une technique acquise, le raku.

Avoir découvert l’argile, c’est-à-dire, fondamentalement, la terre, comme moyen d’expression artistique me remplit de gratitude, car elle m’ancre dans la vie et donne forme à l’état toujours fluctuant de mon être.

MON TRAVAIL

Mon travail est essentiellement une pratique de vie.

Entre l’argile et moi se joue une sorte de danse : l’argile reçoit les empreintes de mon devenir tout en obéissant à ses propres lois et limites physiques. En cherchant les limites de l’argile, je définis les miennes. En la façonnant, je donne forme à mon être, comme si l’argile était l’extension de mon propre corps.
  

Plus j’évolue dans cette pratique, plus je m’accorde la liberté de laisser les choses se produire. Je planifie de moins en moins afin d’être plus présente dans l’ici et maintenant, et de devenir un canal.
En dépit de mes 42 années de pratique, je me sens souvent comme une novice en céramique, car j’aime chercher de nouvelles possibilités dans ce monde magique et infini, un monde de transformation, un monde alchimique.


Je n’utilise pratiquement pas d’autres outils que mes mains, et j’emploie principalement les techniques de cuisson à basse température, poursuivant ainsi une tradition grecque qui date de l’Antiquité. Je le fais aussi pour des motifs écologiques, car la cuisson à haute température exige deux fois plus de carburant.
 

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THÉODORA CHORAFAS

La vie nomade que Théodora a menée depuis sa tendre enfance fait d’elle une citoyenne du monde.

Elle étudie la céramique à Londres, Faenza et Genève.

Son travail a été exposé internationalement et primé maintes fois. Il oscille entre objets et installations, fonction et concept, tradition intemporelle et déconstruction de la forme.

Elle vit avec sa famille et pratique son art sur l’ile d’Egine, la terre de ses ancêtres.

Elle transmet également l’amour qu’elle cultive pour sa discipline à travers l’enseignement ainsi que la co-organisation d’expositions, de stages et d’un symposium international de céramique.

 

Pour plus d'informations

www.theochorafas.eu

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